Déviances féminines dans la famille hispanophone, Évolution et transgression du modèle familial traditionnel
EAN13
9782814305823
ISBN
978-2-8143-0582-3
Éditeur
Presses universitaires de Nancy - Editions Universitaires de Lorraine
Date de publication
Nombre de pages
350
Dimensions
16 x 4,3 cm
Poids
550 g
Langue
castillan, espagnol
Fiches UNIMARC
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Déviances féminines dans la famille hispanophone

Évolution et transgression du modèle familial traditionnel

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Presses universitaires de Nancy - Editions Universitaires de Lorraine

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Cet ouvrage explore les concepts de modèle et de transgression tels qu'ils se
manifestent en «?terres hispanophones?». Dans la continuité du séminaire
«?femmes en résistance(?s?) ou en rupture?», les communicants se sont
intéressés à la question de la déviance féminine. Toutefois, dans un esprit de
renouveau, la famille fut au cœur de cette nouvelle activité de recherche.
Constitutives de l’ordre social, les normes et les transgressions structurent
la société et régulent les relations entre les hommes et les femmes. Société
et famille sont deux réalités intimement liées: les choix de la communauté
familiale sont déterminés par la norme sociale et sont, par conséquent
révélateurs de valeurs sociétales. Structure de base de toute communauté, le
cercle familial constitue le cadre privilégié dans lequel les enfants
apprennent l’ensemble des règles de comportement qu’ils devront assimiler pour
intégrer pleinement la collectivité à l’âge adulte. Espace de fabrication des
individus, de conventions, de contraintes et d’interdits, la famille est
également source d’oppression. Dans de nombreuses sociétés, la raison du «
sexe fort » s’impose aux autres membres de la maisonnée, notamment aux épouses
et aux filles, premières victimes des normes de genre. Aussi, l’existence de
modèles familiaux sexués implique des pratiques féminines « hors la loi » qui
sont à l’origine de profils de femmes « atypiques » telles que les divorcées,
les prostituées, les filles-mères, les mères infanticides ou celles qui
délaissent leur(?s?) enfant(?s?) pour diverses raisons, les femmes dont la
transgression s’inscrit dans la violence comme les filles parricides ou les
épouses maricides. C’est pourquoi la question des marginalités féminines au
sein de l’intimité familiale nous donne l’occasion de mieux saisir les règles
sociales que tout individu se doit de respecter s’il ne veut pas se retrouver
marginalisé ou exclu. Aucune construction sociale n’étant immuable, nous nous
sommes également attachés à comprendre comment des pratiques féminines
dissidentes contribuent, ou pas, à déplacer les interdits et à faire évoluer
les normes familiales et sociétales.
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