Parce que c'était lui

Comment rendre hommage à un homme si ce n’est par le biais de l’écriture ou lui élever une stèle sur laquelle un très beau texte d’un poète tel que Baudelaire serait gravé en lettres d’or ? Pourtant, cela ne peut encore suffire puisque l’écrit ne serait qu’un hommage détourné. Il reste difficile de décrire le plus justement possible toute la quintessence d’un être. Qui d’autre que sa compagne qui a partagé sa vie pouvait le faire ? Enfin, pour ne plus douter de l’importance d’avoir écrit ces pages, il reste à paraphraser J.J. Rousseau : « On ne m’enlèvera ni le plaisir de les avoir écrites, ni le souvenir de leur contenu, ni les méditations solitaires dont elles sont le fruit et dont la source ne peut s’éteindre qu’avec mon âme. » Je n’ajouterai que ces mots : parce que c’était lui...