L'économie de la panique faire face aux crisesfinancières, faire face aux crises financières
EAN13
9782707138361
ISBN
978-2-7071-3836-1
Éditeur
La Découverte
Date de publication
Collection
ECONOMIE
Nombre de pages
312
Dimensions
22,1 x 13,6 x 2,5 cm
Poids
380 g
Langue
français
Code dewey
338.542
Fiches UNIMARC
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L'économie de la panique faire face aux crisesfinancières

faire face aux crises financières

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La Découverte

Economie

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En s'appuyant notamment sur de larges enquêtes, l'auteur analyse la dynamique des principales crises survenues depuis 1995 et identifie ainsi les mécanismes de l'" économie de la panique ".
Depuis le milieu des années quatre-vingt-dix, les crises financières au Mexique, en Asie, en Russie ou en Argentine ont été les plus violentes connues par l'économie mondiale depuis les années trente. Mettant régulièrement en échec le FMI et les institutions de régulation nationales, elles ont imposé des coûts sociaux énormes, tandis que les marchés de capitaux internationaux étaient exposés à des vagues de contagion dangereuses. Comment analyser ces crises d'un nouveau type, produites par la globalisation financière ? Quelles ruptures successives expliquent leur amplification démesurée et la paralysie des régulateurs publics ? Quelles stratégies ont été adoptées pour leur répondre et comment s'explique leur relatif échec ? En s'appuyant notamment sur de larges enquêtes, l'auteur analyse la dynamique des principales crises survenues depuis 1995 et identifie ainsi les mécanismes de l'" économie de la panique ". En particulier, il montre comment les ruptures les plus graves, qui ont eu les conséquences les plus dangereuses pour la croissance future et pour les inégalités, s'expliquent par l'échec à protéger la monnaie et les droits de propriété, face au sauve-qui-peut. Or ces institutions d'une économie libérale, sur lesquelles repose in fine l'ordre des marchés, restent établies, et donc défendues face aux crises, principalement au plan national. Ce clivage avec les marchés globalisés devrait caractériser durablement la " globalisation partielle " que nous connaissons désormais. Il éclaire les crises nouvelles mais suggère aussi qu'une meilleure régulation financière appelle moins la création de nouvelles " institutions globales ", qu'une coordination beaucoup plus rigoureuse entre les institutions nationales : les principes du multilatéralisme classique, formulés à Bretton Woods en 1944, garderaient ainsi toute leur validité face aux crises du XXIe siècle.
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