Histoire de la population de la Belgique et de ses territoires, Actes de la Chaire Quetelet 2005
EAN13
9782874632259
ISBN
978-2-87463-225-9
Éditeur
Presses Universitaires du Louvain
Date de publication
Collection
Chaire Quetelet
Nombre de pages
696
Dimensions
24 x 16 x 9,7 cm
Poids
1094 g
Langue
anglais
Fiches UNIMARC
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Histoire de la population de la Belgique et de ses territoires

Actes de la Chaire Quetelet 2005

Presses Universitaires du Louvain

Chaire Quetelet

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Sur le plan démographique, la Belgique est un excellent laboratoire d'études.
Ses deux grandes régions linguistiques ont suivi des parcours démographiques
parfois très différents. Une révolution industrielle précoce a marqué de son
empreinte certaines dynamiques démographiques. Dès le 19e siècle, la Belgique
s'est dotée de l'un des meilleurs systèmes statistiques du monde. Elle dispose
d’un patrimoine incomparable de statistiques, souvent disponibles à une
échelle spatiale fine (communes, villes, arrondissements, etc.). À cela
s'ajoutent les travaux d'éminents démographes au premier rang desquels, bien
sûr, Adolphe Quetelet lui-même.

Ces richesses sont aujourd’hui disséminées et largement sous-exploitées. Qui
plus est, en dépit d'une littérature abondante (près de 5 000 références
publiées) et souvent de qualité, il n’existe pas une synthèse récente de
l’histoire sociodémographique de la Belgique et de ses particularités
régionales et « sous-régionales ». De larges pans de cette histoire demeurent
méconnus : moyen âge, 16e, 17e et 18e siècles. Enfin, les comportements de
fécondité, de mortalité et de mobilité au cours de la période qui s’étend de l
’entre-deux-guerres aux années 1970 sont rarement étudiés.

L’ouvrage reprend 25 des 32 communications présentées lors de la Chaire
Quetelet 2005. Elles se répartissent en six thématiques : les sources
statistiques ; l’évolution de la population et de ses structures
démographiques ; les mobilités ; la fécondité ; la nuptialité et la famille ;
la santé et la mortalité.

En dépit de la qualité des contributions qui le composent, cet ouvrage n’a pas
la prétention de faire le tour de la question et doit être considéré
modestement comme une pierre à l’édifice de la connaissance de l’histoire de
la population de la Belgique et de ses territoires. De nombreuses questions
demeurent sans réponse. Il faut espérer que la lecture de ces contributions
suscitera de nouvelles vocations et de l’intérêt pour l’histoire
sociodémographique de ce pays si particulier qu’est la Belgique.
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