- EAN13
- 9782365674546
- Éditeur
- Institut Français des Relations Internationales (IFRI)
- Date de publication
- 12/2015
- Collection
- Politique étrangère
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Justice pénale internationale : un bilan
Une ère nouvelle d'abondance pétrolière ?
Joël Hubrecht, Jean-Arnault Dérens, Hélène Dumas, Laurence Nardon, Barbara Kunz, Jean-Yves Haine, Arnaud Odier, Olivier Kempf, Jules Guillaumé, Marie-Claire Aoun, Alain Gascon, Asiem El Difraoui, Juliette Genevaz, Milena Uhlmann
Institut Français des Relations Internationales (IFRI)
Politique étrangère
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- IFRI (DIFF POP) 23,00
Née des deux conflits mondiaux, l’idée de justice pénale internationale a mis
un demi-siècle à se concrétiser dans des institutions pérennes, et des
concepts juridiques indépendants des conjonctures de crises. Le tribunal pour
l’ex-Yougoslavie, le tribunal d’Arusha, la création de la Cour pénale
internationale témoignent, entre autres, des réelles avancées des années 1990.
Le dossier que présente Politique étrangère éclaire ces avancées et leurs
limites.
La Cour pénale internationale n’est pas universellement reconnue ; elle ne
couvre pas tous les problèmes juridiques que posent crimes de guerre et
génocides ; et elle n’est pas non plus la seule forme de justice imaginable
face à ces événements. L’idée même de justice pénale internationale est
aujourd’hui à la fois de plus en plus sollicitée et de plus en plus contestée
: deux bonnes raisons d’évaluer ses résultats, rares acquis d’un temps où l’on
croyait le monde saisi d’un irrépressible besoin d’unité.
Ce numéro de Politique étrangère s’attache à d’autres dimensions essentielles
du jeu international : la redéfinition des rapports de puissance, à tous
niveaux (Chine, Éthiopie...), ou les incertitudes des marchés énergétiques (à
travers les énigmatiques variations des cours du pétrole)...
Après les attentats du 13 novembre, on s’attachera particulièrement à
l’article qui étudie les modèles de prévention de la radicalisation et de
déradicalisation mis en œuvre dans trois pays européens.
Dominique DAVID
Rédacteur en chef de Politique étrangère
un demi-siècle à se concrétiser dans des institutions pérennes, et des
concepts juridiques indépendants des conjonctures de crises. Le tribunal pour
l’ex-Yougoslavie, le tribunal d’Arusha, la création de la Cour pénale
internationale témoignent, entre autres, des réelles avancées des années 1990.
Le dossier que présente Politique étrangère éclaire ces avancées et leurs
limites.
La Cour pénale internationale n’est pas universellement reconnue ; elle ne
couvre pas tous les problèmes juridiques que posent crimes de guerre et
génocides ; et elle n’est pas non plus la seule forme de justice imaginable
face à ces événements. L’idée même de justice pénale internationale est
aujourd’hui à la fois de plus en plus sollicitée et de plus en plus contestée
: deux bonnes raisons d’évaluer ses résultats, rares acquis d’un temps où l’on
croyait le monde saisi d’un irrépressible besoin d’unité.
Ce numéro de Politique étrangère s’attache à d’autres dimensions essentielles
du jeu international : la redéfinition des rapports de puissance, à tous
niveaux (Chine, Éthiopie...), ou les incertitudes des marchés énergétiques (à
travers les énigmatiques variations des cours du pétrole)...
Après les attentats du 13 novembre, on s’attachera particulièrement à
l’article qui étudie les modèles de prévention de la radicalisation et de
déradicalisation mis en œuvre dans trois pays européens.
Dominique DAVID
Rédacteur en chef de Politique étrangère
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