- EAN13
- 9782100816262
- Éditeur
- Dunod
- Date de publication
- 07/2020
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Papier - Dunod 8,90
Tel un sphinx, le premier empereur romain Auguste reste une figure historique
énigmatique qui a toujours excellé dans l’art du camouflage et de la
dissimulation. Il a légué à la postérité une image protéiforme qui met face à
face la détermination froide d’un homme prêt à tout pour s’emparer du
pouvoir et son statut de fondateur d’empire divinisé. Il fut tout d’abord le
fils adoptif de César, qui sut tirer parti de sa filiation pour créer un
nouveau régime sur les ruines de la République. Chaotique, la réalité
historique contraste avec la figure du prince sage et vertueux patiemment
construite par Auguste.
Cette biographie entend concilier l’histoire, la mémoire et le mythe auquel
un homme donna naissance et qui ne cessa d’évoluer depuis son décès jusqu’à
son exploitation par l’Italie fasciste de Mussolini au XXe siècle en passant
par Charlemagne et les Lumières. La clé de l’interprétation du personnage
réside dans l’ambiguïté foncière qui s’attache à toute forme de pouvoir et
qu’Auguste porta à son paroxysme. C’est ce qui explique qu’en fonction des
époques et des contextes, il ait été perçu comme un monarque absolu à l’image
de Louis XIV ou comme un prince républicain, voire comme le restaurateur de
la République.
énigmatique qui a toujours excellé dans l’art du camouflage et de la
dissimulation. Il a légué à la postérité une image protéiforme qui met face à
face la détermination froide d’un homme prêt à tout pour s’emparer du
pouvoir et son statut de fondateur d’empire divinisé. Il fut tout d’abord le
fils adoptif de César, qui sut tirer parti de sa filiation pour créer un
nouveau régime sur les ruines de la République. Chaotique, la réalité
historique contraste avec la figure du prince sage et vertueux patiemment
construite par Auguste.
Cette biographie entend concilier l’histoire, la mémoire et le mythe auquel
un homme donna naissance et qui ne cessa d’évoluer depuis son décès jusqu’à
son exploitation par l’Italie fasciste de Mussolini au XXe siècle en passant
par Charlemagne et les Lumières. La clé de l’interprétation du personnage
réside dans l’ambiguïté foncière qui s’attache à toute forme de pouvoir et
qu’Auguste porta à son paroxysme. C’est ce qui explique qu’en fonction des
époques et des contextes, il ait été perçu comme un monarque absolu à l’image
de Louis XIV ou comme un prince républicain, voire comme le restaurateur de
la République.
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